Personne n’a oublié qu’en 2023, plusieurs de ces opposants avaient cherché à installer un régime de transition en écartant toutes les institutions du pays, et en particulier la Présidence par intérim, le Sénat et la Commission électorale. Sous couvert d’une plateforme de médiation, ces personnes avaient tenté en vain de repousser l’élection présidentielle pour pouvoir prendre le pouvoir. Leur projet avait échoué. Le pays a poursuivi son chemin vers des élections régulières et démocratiques. Et les institutions ont été renouvelées dans le respect de la loi, à savoir la Présidence, l’Assemblée nationale et les Mairies du pays.
Malgré leurs échecs, ces personnalités n'ont vraisemblablement pas renoncé. En ce début d’année 2025, elles refont surface, comme si elles n'avaient rien appris. Mais le peuple malgache, fatigué des crises et des troubles, n'a plus de place pour ces jeux politiques. La population veut la paix et le développement, pas une nouvelle instabilité. Et ces politiciens, dont plusieurs sont des has-been, qui n’ont aucune base populaire et qui n’ont même pas été élus lors des dernières élections, continuent à rêver d’un pouvoir qu'ils ont perdu ou jamais eu. Christine Razanamahasoa n’a pas été réélue députée. Raymond Ranjeva, le Général Ramakavelo et le Pasteur Randriamisata n’ont aucun soutien populaire connu derrière eux. Ils n’ont aucune légitimité.
Pour beaucoup, ces politiciens ne devraient même plus être sur la scène politique. Ils devraient penser à profiter de leur retraite et à passer du temps avec leurs familles. Mais au lieu de cela, ils tentent à nouveau de semer la division. Ce groupe d'opposants se présente comme des sauveurs, alors qu’en réalité, ce sont des putschistes en puissance, prêts à tout pour déstabiliser le pays. Leur retour ne fait qu'attiser les tensions, alors que la majorité des Malgaches aspirent à la stabilité.
La Rédaction